Le phare du bout du monde est bâti en 1884 sur l’Île des États à San Juan del Salvamiento, en Argentine.
Il domine sur un promontoire à 70 m au-dessus de la mer, à la pointe sud de l’Amérique du Sud.
Hélas ! Il est bientôt concurrencé par la construction d’un nouveau phare, sur l’île voisine d’Año Nuevo. Il tombe à l’abandon en 1902, vite détruit par les rudes conditions naturelles. Jules Verne s’en inspire pour Le Phare du bout du monde, un de ses derniers romans posthumes, paru en 1905.
Un nouveau phare du bout du monde sur l’Île des États
En 1993, l’aventurier rochelais André Bronner retrouve les vestiges et décide de le reconstruire. Il crée ensuite l’« Association du phare du bout du monde » de La Rochelle afin de favoriser les échanges culturels entre la France et l’Argentine. Le phare argentin éclaire à nouveau le 26 février 1998.
En conséquence, on le classe monument historique national d’Argentine en 1999.
De l’Île des États à La Rochelle, un troisième phare du bout du monde !
Par la suite, André Bronner fait ériger une seconde réplique du phare original de 1884, sur pilotis, à La Rochelle, en Charente-Maritime. Il se situe au large du cap de la pointe des Minimes, à l’entrée du chenal maritime du port de plaisance et à 12 780 km de distance de l’original.
Son inauguration a lieu le 1er janvier 2000.
Ma carte de vœux pour 2015
Je ne sais plus comment je suis tombé sur les plans du phare, au hasard d’Internet. Après tout l’occasion est trop belle pour que je ne fasse pas un clin d’œil aux aventuriers de ces différents siècles – y compris les protagonistes du roman de l’ami Verne. J’y invente une petite famille pour l’occuper…et y poser aux côtés d’un faux bonhomme de neige.
Le format est 210 x 100 mm (environ).
Tirage poussif mais patient sur mon imprimante perso.
Pour en savoir plus sur le phare du bout du monde, suivez tous les liens sur Wikipédia et cherchez-en d’autres !
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